Chronique parano - Plein le C.U.L.

Publié le par Lyckos

L’autre jour, j’étais chez moi tranquillement, je surfais sur internet sur des sites disons… non traditionnels, notamment un site très documenté sur le sujet : www.nonpasparlàcestoccupé.org , quand tout à coup s’affichait sur mon écran : « Debout Lyckos… » Puis : « Suis le lapin blanc… » et enfin « Toc toc Lyckos… » et au même moment, ça cognait à ma porte ! J’étais sidéré ! Comment mon ordinateur savait-il que quelqu’un allait frappé chez moi ? Mon écran affichait : « Va ouvrir ! » Je ne comprenais rien ! Ils sont forts les mecs qui font ça franchement. On aurait dit que mon ordinateur était intelligent, et qu’en plus il voyait les choses venir à l’avance. Mais dans mon esprit tourmenté se dégageait une impression de déjà vu, mais où ? Et pourquoi moi maintenant ? Qui pouvait être à l’origine de tout ça ? Là, mon écran affichait : « Mais putain tu vas l’ouvrir cette porte bordel de merde ! » Je suis donc allé ouvrir ! C’était mon informateur, déguisé en mon voisin du dessus. Il me dit :  « Bonjour, je ne vous dérange pas ? J’ai un gros problème il faut que vous m’aidiez ! » Et il se jeta littéralement sur mon ordinateur encore connecté et se mit à surfer sur internet ! Je restais là, à la regarder faire. Je ne comprenais toujours rien ! Au bout de 10 minutes je finis par lui dire :

« Excusez moi, mais d’habitude vous attendez que je vous appelle pour venir me voir, et en plus c’est à vous de m’aider pas le contraire. Le message était clair pourtant, tant que je ne me rends pas au stade de Foot avec un shorty sur la tête et une pancarte marqué : aux chiottes l’arbitre ! vous ne deviez pas prendre contact ! » Il rétorqua :

« Je ne comprends pas tout mais j’espère que je ne dérange pas. J’ai un gros problème d’ordinateur j’ai été piraté ! » Là, je comprenais mieux ! Mon informateur avait été repéré par le Comité d’Usurpateur de Lignes : le C.U.L. Une cellule du gouvernement qui repère et traque les informateurs qui divulguent des informations confidentielles. Il me dit :

« Allez chez les chinois en face de chez Surcouf, ils vous fournirons ce dont j’ai besoin.» Il prit alors ses affaires et repartit aussi vite. Cela risquait d’être difficile si mon informateur n’en savait pas plus que cela. Mais il fallait que je l’aide, il fallait que je trouve le trou du C… enfin, l’endroit où ils se cachaient quoi. Je décidait donc d’aller faire un tour du côté des chinois d’en face de chez Surcouf à Paris. Arrivé là-bas, j’entrais dans une boutique appelée : trait trait barre carré rond trait barre, tout à la verticale, ce qui devait sûrement être du langage numérique. Je me suis fait abordé par un vendeur qui me dit : « bonjour monsieur, comment allez vous ? Bien bien ? Ca va bien ? Très bien très bien, alors vous acheter gros pc Xc4352 à 1600 hertz 400 gigabits de mémoire avec propulseurs inversés écran digitalisé compresseur de microcellules numériques et imprimantes FKZ 208 à neutrons ? Non ? Ha bon, alors pourquoi vous êtes viendu ? »

« Je suis venu à cause du C.U.L. »

« Comment vous dites monsieur ? Le C.U.L. ? Désolé, nous ne nous occupons pas de ça ici ! »

« Etonnant, lui répondais-je d'un ton sec. Ce n’est pas ce qu’on m’a dit ! Il paraît que vous vendez des papiers importants pour le C.U.L. »

«  Ha non, me dit-il, ça c’est le magasin d’en face. » Je décidais de jouer son jeu pour en savoir plus, et le remerciant, je sortais par la porte de secours, c’était plus sûr. Arrivé devant le magasin d’en face, tenu par un certain : Lotus, ce qui devait être la traduction française de son nom d’origine, je découvris dans la vitrine des bobines de papier imprimé de motifs étranges ! Cela devait avoir une signification. Je rentrais dans le magasin. Bizarrement, le patron n’était pas du tout typé asiatique. Je commençais à me méfier déjà. « Excusez moi, je lui dis. Est-ce que c’est vous qu’il faut voir pour les problèmes de réseaux ? » Il me répondit :

« Ha non, pour ça, voyez avec mon collègue d’en face ! » Le chinois était donc de mèche ! J'en étais maintenant sûr ! J’attrapais alors une de ces drôles de bobines et je lui lançais : « Et ça, c’est quoi ? »

« Enfin monsieur, me répondit-il, vous ne savez donc pas ? C’est pour nettoyer le trou du c… enfin vous voyez quoi ? »

« Le C.U.L. lui demandais-je prudemment ? »

« Oui, si vous voulez, me dit-il. » Il avait l’air étonné. Je pris donc une bonne douzaine de bobines et je repris ma voiture.

En repartant, il y avait des gens qui défilaient dans la rue. Il me semble que c’était des écolos qui manifestait pour la suppression des serres et de leurs effets, ou une connerie dans le genre. Je les laissais passer en regardant vaguement la foule et soudain, entre deux banderoles et un mégaphone qui criait : « Lundi des patates, mardi des patates, mercredi des patates aussi ! » j’aperçus le lapin blanc ! Un grand lapin, avec une pancarte : « On l'a tous dans le Fillon ! » Vous vous souvenez du message sur mon ordi qui me demandait de le suivre ? Alors je lui courus après ! Il marchait vite ce con ! A un moment, il tourna dans une ruelle. Je le poursuivis furtivement en espérant qu'il ne me repère pas parmis les manifestants, n'étant ni roux, ni habillé en vert, et au détour d'une poubelle de recyclage, je lui sautais dessus. A l'aide d'une des bobines récupérées chez Lotus, je lui baillonais la bouche, lui attachais les bras croisés autour du cou, un pied derrière la nuque et une jambe repliée vers l'avant. Dans cette position, il ne risquait plus de s'enfuir ! Je lui criais : « Dis-moi où se cachent tes patrons ! Dis-moi où ils se planquent ! » Il marmonna :

« Huuummm, hummm jummmgrulm... »

« Quoi ? Je ne comprends rien. Ne parle pas en langage codé ou je te tord le genou ! »

« Hummumm, grumllmlummm... »

« Répond je te dis ! Ou sont-ils ? » Et de rage, je lui otais le baillon rose. Il dit alors :

« Dans ton cul ! »

« Oui, ça, je sais ! Ce que je te demande, c'est où est ce C.U.L. ! » Le type arrêta de s'agiter et me fixa comme si je venais de lui réveler que j'étais son père. Il se mit alors à rire. Il me dit alors : « Va voir chez ton voisin alors ! » Et comme sauvé par un miracle néomatrixien, il arracha ses liens qui pourtant étaient du triple épaisseur, et il s'enfuit en bondissant au-dessus d'un muret.

Encore abassourdi par ce que je venais de vivre, je rentrais chez moi et je décidais de suivre quand même le conseil de se mystérieux lapin. Je toquais à la porte de chez mon informateur déguisé en voisin du dessus, mais personne ne m'ouvrit. Après quelques instants, je décidais de continuer dans le furtif et l'inflitration en m'introduisant discrètement chez lui. J'ai défoncé la porte. Et là, stupeur et tremblements ! Une table au milieu de la pièce était recouverte d'écrans d'ordinateurs, tous en fond bleu, et des kilomètres de fils parcouraient la pièce, reliant les murs, les lampes, les claviers et les chaises à ces machines diaboliques qui sifflaient un son strident. Mon neurone ne fit qu'un tour et je pris de l'élan pour me jeter sur la première prise murale et l'arracher frénétiquement. Tout s'arrêta. Le calme était revenu. Une minute après, mon informateur revint d'une pièce du fond, un rouleau rose sous le bras, et m'apperçut au sol.

Il me dit : « Mais bien sûr ! Je n'y avais pas pensé ! Merci ! » Il s'approcha pour rebrancher alors la prise et tout sembla reprendre son cours normal. Il me remercia à nouveau en concluant : « Heureusement que vous avez eu cette présence d'esprit, sinon, je crois que je l'avais dans le c... enfin, vous voyez quoi ! »

« Oui, je pense que je vois, lui répondis-je en imitant son rire. » Il devait penser que des micros restaient opérationnels à certains endroits de la pièce. Je suis ensuite retourné chez moi, fatigué mais heureux d'avoir à nouveau déjoué un complot interplanétaire qui menaçait notre avenir déjà si compromis.


Alors moi je dis : Méfiez-vous.

Méfiez-vous des lapins blancs,

Méfiez-vous des fonds d'écran,

Et surtout, méfiez-vous des logiciels malveillants.


La prochaine fois je vous raconterai comment j'ai réussi à riposter à la plus grande tentative d'escrocrie de la planète : la légalisation des ventes forcées par publicités omniprésentes sur les blogs soit-disant gratuits. Et n'oubliez pas, je les ai vu, une nuit sans lune, en cherchant un chemin que je n'ai jamais trouvé...

Publié dans Chronique parano

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N
hello jeune padawan ! alors comme ça je t'ai cloué sur place en t'apprenant que je jouais à des jeux sur pc ??? et notamment à jedi... mais j'en ai d'autres sous le coude à te mettre par terre... eh oui j'adore jouer à des jeux genre fps ; mais fan de la 1ère heure de dark vador (le 4ème épisode étant sorti le premier à l'époque ou j'avais ton âge -enfin à peu près-) je ne pouvais manquer de jouer à ces jeux là ! et en plus mon préféré depuis le début c'est bien dark vador ! mais rassure toi il y a encore du bon en moi... :0036: et toi tu aimes ? et qui est ton préféré ? :0051: <br /> sinon je viens de découvrir ton nouveau look enfin les nouveautés autour de tes articles et j'ai souris et re-souris... et tes dessins sont vraiment sympas ; tu dessines bien ! <br /> c'est quoi ton vrai prénom jeune padawan ? juste entre nous bien entendu...<br /> tu mérites vraiment à être connu et je vais tout faire pour que tu gagnes en notoriété<br /> allez que la force soit avec toi et bonne journée<br /> bizzzzzzzzzzzzz signé anakine (normal j'ai rajouté un e je suis une fille !)
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L
<br /> Bah je dessine pas bien, mais je fais ce que je peux ! Merci pour ton soutien à ma notoriété mais c'est surtout mon blog et son utilité que je voudrais faire<br /> partager ! Ma vie à moi elle est pas assez intéressante pour la raconter sur un blog, et d'ailleurs non, tu ne sauras pas mon vrai prénom car ce blog ne me sert pas à me mettre en avant mais bien à<br /> donner la possibilité de râler, dénoncer, s'insurger et tout ça, tout en rigolant un peu. Mais merci quand même !<br /> Pour répondre à ta question, oui, les FPS sont des jeux auxquels je joue : hier j'ai écrasé deux types dans la rue pour faire comme dans GTA4 et j'ai tapé un vendeur du Bazar du Bizarre avec un<br /> sabre laser parce que sur son étiquette y'avait écrit "Luke à votre service" ! :)<br /> A+<br /> <br /> <br />
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Merci de ta visite. Je ne fais qu'un p'tit coucou rapide ... La grippe s'éloigne doucement, mais la forme n'est pas encore vraiment là.<br /> Bonne journée. Bisoux (non contagieux).<br /> <br /> dom
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L
<br /> Oui, merci de bien vouloir garder tes microbes pour toi, c'est gentil !<br /> Mais sinon, n'hésite pas à repasser ! :)<br /> <br /> <br />
N
Aaaaaaaaaah encore une histoire sortie de ton imagination débordante et débridée (tiens ça a un lien...) que j'ai lu avec la plus grande décontraction et des rires à certains passages !<br /> je vais suivre ton conseil et me méfier donc des lapins blancs surtout les gros !<br /> bizzzzzzzzzzz mon grand ; bon samedi
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